17.8.03
Réforme de l'ONU et du droit international
"Entre une Amérique qui apporte de mauvaises solutions à de vrais problèmes et une Europe qui n'apporte pas de réponses, faute de poser les vraies questions, il y a peut-être moyen de tirer les bonnes leçons de la tragédie irakienne."
Dans Le Monde du 12 août (oui, je lis mes quotidiens avec un peu de retard), un intellectuel français pas complètement aligné sur la pensée unique, Zaki Laïdi, formule une proposition pour la nécessaire réforme du Conseil de sécurité:
"augmenter le nombre des membres permanents non détenteurs du droit de veto (Allemagne, Japon, Brésil, Inde, Afrique du Sud) et prévoir un moyen de contourner ce veto par une majorité des deux tiers".
Bon, dans le cas de la crise née du refus de membres du Conseil de sécurité de tirer les conséquences de l'application déficiente par le régime irakien de la résolution 1441, pourtant votée à l'unanimité, ça n'aurait rien changé, mais c'est un pas dans la bonne direction.
Une autre réflexion nouvelle pour la France:
"Le statu quo actuel, qui sanctifie la souveraineté [au détriment de la démocratie], n'est à l'évidence pas souhaitable. (...) Le Vieux Continent doit dire que le statu quo n'est plus acceptable dans les pays arabes où aucune élection vraiment libre n'a pu se tenir."
Lisez l'article (accessible seulement aux abonnés après quelques jours).
Dans Le Monde du 12 août (oui, je lis mes quotidiens avec un peu de retard), un intellectuel français pas complètement aligné sur la pensée unique, Zaki Laïdi, formule une proposition pour la nécessaire réforme du Conseil de sécurité:
"augmenter le nombre des membres permanents non détenteurs du droit de veto (Allemagne, Japon, Brésil, Inde, Afrique du Sud) et prévoir un moyen de contourner ce veto par une majorité des deux tiers".
Bon, dans le cas de la crise née du refus de membres du Conseil de sécurité de tirer les conséquences de l'application déficiente par le régime irakien de la résolution 1441, pourtant votée à l'unanimité, ça n'aurait rien changé, mais c'est un pas dans la bonne direction.
Une autre réflexion nouvelle pour la France:
"Le statu quo actuel, qui sanctifie la souveraineté [au détriment de la démocratie], n'est à l'évidence pas souhaitable. (...) Le Vieux Continent doit dire que le statu quo n'est plus acceptable dans les pays arabes où aucune élection vraiment libre n'a pu se tenir."
Lisez l'article (accessible seulement aux abonnés après quelques jours).