25.6.04
Déconstruire Guignol
Ce qu'il y a de bien avec un film comme le Fahrenheit 9/11 de Michael Moore, c'est que tout le monde y trouve son compte: les bushophobes y sont confirmés, avec quel entrain, dans leur haine grégaire, et les partisans de l'intervention en Irak dans leur mépris à l'égard de la bassesse morale et politique qu'incarne ce monument de propagande présenté comme un documentaire (et couronné par l'élite mondiale du cinéma -- c'est Lyssenko).
Pour les adversaires de l'intervention qui accepteraient d'être confrontés à des faits et pas seulement des émotions, et pour les adversaires de Moore qui souhaiteraient nourrir concrètement leur critique globale, Christopher Hitchens s'est donné la peine de dévoiler les omissions et manipulations du film. Edifiant.
Pour les adversaires de l'intervention qui accepteraient d'être confrontés à des faits et pas seulement des émotions, et pour les adversaires de Moore qui souhaiteraient nourrir concrètement leur critique globale, Christopher Hitchens s'est donné la peine de dévoiler les omissions et manipulations du film. Edifiant.