30.10.04
Quand la gauche trahit ses idéaux et ses camarades
Un nouvel important article de Nick Cohen dans The New Statesman décrit dans un contexte plus familier aux Européens ce renversement des valeurs dont j'ai parlé à propos de Bush et Kerry: la manière dont une grande partie de la gauche traditionnelle (Blair étant dans la minorité agissante qui sauve l'honneur) préfère s'allier aux suppôts du dictateur irakien déchu et à l'islamisme intolérant anti-femmes et anti-gays dans la poursuite de son opposition à l'intervention internationale en Irak. Au point d'en venir à récuser les représentants de l'Union syndicale irakienne (Iraqi Federation of Workers' Trade Unions, IFTU) aujourd'hui libre d'agir, et à la recherche de soutiens pour développer son action après des années d'oppression sous Saddam et d'exil -- et cela quand bien même ces syndicalistes étaient eux aussi des adversaires de l'intervention! Fort heureusement, tant au sein du parti travailliste que dans les syndicats, la solidarité envers les camarades irakiens paraît à nouveau l'emporter.
(Via Harry's Place, Oliver Kamm ou Norman Geras, dont les commentaires et plus généralement les blogs valent aussi la lecture pour qui s'intéresse à la gauche).
Voir également à ce propos l'intervention d'un représentant de l'IFTU, Abdullah Muhsin, lors d'une réunion organisée en marge de la Conférence annuelle du parti travailliste à Brighton le 29 septembre.
(Via Harry's Place, Oliver Kamm ou Norman Geras, dont les commentaires et plus généralement les blogs valent aussi la lecture pour qui s'intéresse à la gauche).
Voir également à ce propos l'intervention d'un représentant de l'IFTU, Abdullah Muhsin, lors d'une réunion organisée en marge de la Conférence annuelle du parti travailliste à Brighton le 29 septembre.